
Peut-on éviter l’incontinence anale ? Parlons-en franchement, et sans tabou
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Ecrit par Pierre, le 27/07/2025
Quand le corps prend ses libertés…
Bon, soyons honnêtes : personne n’a vraiment envie de parler de ce sujet. Et pourtant, il concerne bien plus de monde qu’on ne croit. L’incontinence anale, ou la perte involontaire de selles ou de gaz, est un trouble souvent tabou, mais très réel, surtout chez les personnes âgées ou en situation de dépendance.
Et non, ce n’est pas juste une question « d’accident ». C’est une gêne quotidienne qui peut vraiment peser lourd sur la qualité de vie… et sur la confiance en soi.
C’est quoi exactement, l’incontinence anale ?
Il s’agit de l’incapacité à retenir les selles ou les gaz, de façon partielle ou complète. Cela peut survenir à cause :
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d’un relâchement du sphincter anal,
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de troubles neurologiques (AVC, Parkinson, sclérose),
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d’une constipation chronique (oui, même ça),
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ou encore d’antécédents d’accouchement compliqué ou d’interventions chirurgicales.
Parfois, c’est progressif. D’autres fois, ça arrive comme ça, du jour au lendemain. Et forcément, ça peut bouleverser les habitudes — surtout la nuit ou lors de déplacements.
Est-ce qu’on peut vraiment prévenir ce genre de souci ?
Eh bien… oui, dans une certaine mesure. Il ne s’agit pas de tout éviter à 100 %, mais il est possible de limiter les risques ou ralentir l’évolution.
Voici quelques pistes utiles :
Renforcer les muscles du périnée
Eh oui, les fameux exercices de Kegel ne sont pas réservés aux femmes après un accouchement. Ils peuvent aussi être utiles pour tonifier les muscles du plancher pelvien, chez les hommes comme chez les femmes.
Quelques minutes par jour suffisent (et ça ne se voit pas… sauf si vous froncez les sourcils en même temps 😄).
Une alimentation qui aide, pas qui aggrave
Éviter les aliments très irritants (épices, café en excès, alcool), limiter les diarrhées ou constipations à répétition, boire suffisamment…
Bref, un bon transit, c’est déjà la moitié du chemin.
Avoir un rythme régulier
Favoriser une habitude d’aller à la selle à heure fixe, de préférence après les repas. Et si ça ne vient pas ? Pas de panique, on n’insiste pas trop.
Parler avec son soignant
Ne pas attendre que la gêne devienne un vrai handicap. Dès les premiers signes, on en parle à son médecin ou à un(e) infirmier(e). Des solutions existent.
Et si malgré tout, ça arrive ?
Là aussi, pas de panique. Il existe aujourd’hui des protections efficaces, confortables, discrètes, adaptées à l’anatomie et à la sensibilité des peaux fragiles.
Chez Medicaa, nous proposons des produits Incoeco, pensés pour les besoins spécifiques liés à l’incontinence, avec des gammes adaptées aux selles liquides ou molles.
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Un sujet difficile, mais qu’on peut aborder avec dignité
Si vous êtes aidant ou soignant, le rôle d’écoute est essentiel. Pas de moquerie, pas de minimisation. Ce n’est pas « rien ». C’est un inconfort réel, parfois vécu dans la honte.
Créer un climat de confiance est souvent la première étape vers une vraie amélioration.
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👉 Quelle protection pour l'incontinence fécale ?
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