Comment aider une personne âgée à accepter le port de couches sans atteinte à sa dignité ?

Comment aider une personne âgée à accepter le port de couches sans atteinte à sa dignité ?

Comment aider une personne âgée à accepter le port de couches sans atteinte à sa dignité ?

Ecrit par Pierre, le 30/05/2025

Ce n’est jamais simple. Ni pour la personne concernée, ni pour l’aidant ou le soignant qui l’accompagne.
Parler du port de couches (ou protections, ou pants, ou protections absorbantes, appelons-les comme on veut…) à une personne âgée, c’est toucher à quelque chose de profond : son autonomie, son image, sa fierté.

Mais on peut aborder ce sujet avec délicatesse, respect et intelligence, sans jamais entamer la dignité de l’autre. Voilà quelques pistes pour que ce moment soit un peu moins inconfortable… pour tout le monde.


1. Choisir les bons mots

On ne parle pas à Mamie comme à un patient de salle de garde. Le ton, les mots, la posture… tout compte.

  • Évitez le mot “couche” s’il est mal vécu → préférez “protection”, “slip absorbant” ou même “petite sécurité pour la nuit”.

  • Parlez de confort, de prévention, de tranquillité, pas de dépendance ou de déclin.

  • Utilisez l’humour si la personne y est réceptive, mais sans moquerie ni infantilisation.

Un “C’est juste pour t’éviter de te lever 5 fois cette nuit, tu mérites de dormir tranquille” passe souvent mieux qu’un “Tu fais trop pipi, faut mettre une couche”. Évidemment.


2. Valoriser l’autonomie plutôt que la contrainte

Le port d’une protection n’est pas un échec. C’est une solution pour préserver l’autonomie restante.

Expliquez que cela permet :

  • De sortir en toute confiance (et pas rester coincé à la maison par peur d’une fuite)

  • D’éviter les accidents nocturnes

  • De réduire les manipulations pour l’aidant, donc de conserver une relation plus légère, moins intrusive

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3. Impliquer la personne dans le choix

Plutôt que d’imposer une solution toute prête, proposez plusieurs options :
“Tu préfères ce modèle plus fin pour la journée, ou celui-là, plus discret ?”
Cela permet de garder le contrôle, ce qui est essentiel quand on sent qu’on en perd un peu.

Et surtout, testez. On a tous nos préférences. Même pour les chaussettes, alors imaginez…


4. Dédramatiser (sans minimiser)

Oui, porter une protection peut faire mal à l’ego. Mais ce n’est pas grave, ni honteux, ni exceptionnel.

Des millions de personnes en portent chaque jour. Et pas que les personnes âgées. Alors non, on ne va pas mettre une pancarte “incontinence inside” sur le dos de qui que ce soit.

Le plus important, c’est le confort, la santé et la tranquillité d’esprit.


5. Respecter les silences et les émotions

Parfois, il faut laisser le temps. Ne pas insister, ne pas imposer. Juste revenir plus tard avec une nouvelle approche.
Un regard bienveillant vaut souvent plus qu’un long discours.

👉 Lire aussi : Comment choisir la bonne absorption ?


En résumé

Aider une personne à accepter le port de protection, c’est un exercice d’équilibre.
Entre respect, humour, patience et choix adaptés.
Mais quand c’est bien fait, cela devient un petit pas vers plus de confort, de sécurité… et moins de stress pour tout le monde.


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